Faut-il arrêter de prendre de la caféine avant une grande course pour obtenir un effet maximal ? Étonnamment, la réponse à cette question est non. Des recherches ont montré que les coureurs bénéficient de la même amélioration de leurs performances grâce à la caféine, qu’ils soient des buveurs de café habituels ou qu’ils ne boivent qu’une tasse de thé occasionnelle.
La caféine a-t-elle le même effet sur tout le monde ?
La caféine est le stimulant le plus consommé dans le monde. Cela dit, elle n’affecte pas tout le monde de la même manière. Certaines personnes, par exemple, peuvent boire plusieurs tasses au cours de la journée et éprouver peu d’effets. D’autres peuvent ressentir des effets indésirables après avoir bu une seule tasse de café.
Pourquoi la caféine a-t-elle un effet différent selon les personnes ?
Les récepteurs d’adénosine de chaque personne sont différents en raison de la génétique, et la caféine pourrait ne pas bien se lier à eux. Les personnes qui disent que la caféine ne leur fait aucun effet n’ont probablement pas des récepteurs très « collants ». Après s’être liée à vos récepteurs, la caféine se dirige vers votre foie, où elle est métabolisée.
Certaines personnes sont-elles plus affectées par la caféine ?
Les femmes métabolisent naturellement la caféine plus rapidement que les hommes, selon une étude publiée dans Progress in Neuro-Psychopharmacology and Biological Psychiatry. Comme la caféine met plus de temps à être métabolisée par les hommes, elle reste dans leur organisme et peut produire des effets secondaires pendant plus longtemps.
Pourquoi ai-je envie de dormir après un café ?
Lorsque la caféine se lie à vos récepteurs d’adénosine, votre cerveau ne traite pas son adénosine, mais cela ne signifie pas qu’il cesse d’en produire. Ainsi, lorsque l’effet de la caféine s’estompe, il y a une accumulation d’adénosine qui se lie aux récepteurs de votre cerveau, ce qui vous donne une sensation de fatigue.
La caféine affecte-t-elle les Asiatiques ?
Une étude du NIH montre que la consommation de caféine est liée à des modifications de l’œstrogène. La consommation modérée de caféine est associée à un niveau plus élevé pour les Asiatiques, plus faible pour les Blancs.
Les Asiatiques sont-ils plus sensibles à la caféine ?
Les populations asiatiques et africaines, par exemple, semblent métaboliser la caféine à un rythme plus lent que les Caucasiens (Gunes et Dahl 2008). Under physiological conditions, the main effects of caffeine are due to competitive inhibition of adenosine receptors, mainly A1 and A2A receptors (Daly et al. 1983).